Mis à jour le 3 avril 2020

Pour 42% des acheteurs les achats responsables sont désormais prioritaires. L’opposition initialement perçue entre achats responsables et réduction des coûts commence à disparaître. Il faut maintenant aller plus loin sur les indicateurs de mesure et sur la mise en œuvre de véritables achats en coût global.

L'Observatoire des Achats Responsables (ObsAR) réalise chaque année, avec l'appui d'OpinionWay, une enquête auprès des acheteurs publics et privés sur leurs pratiques et politiques en matière d'achats responsables. 351 responsables d’achats (105 issus d’organisations publiques, 239 d’entreprises privées) y ont répondu.

En 2015, des pratiques qui vont dans le sens du DD

Présenté début février, le baromètre 2016 des «achats responsables» ObsAR / OpinionWay confirme la progression de cette «bonne pratique» désormais bien ancrée chez les acheteurs : 81 % ont «une bonne connaissance du sujet» (+ 6 points sur 2015) et 42 % la déclarent même «prioritaire» (+ 9 points). L’autre priorité déclarée des politiques d’achat reste, sans surprise, la réduction des coûts, qui n’apparait désormais plus comme alternative et encore moins incompatible avec les achats responsables. Le principal frein à cette politique vertueuse n’est d’ailleurs plus le frein budgétaire (moins 10 points, à 41 %), mais celui du manque d’indicateurs et de référentiels clairs (45 %). Le travail de l’ObsAR en vue de la mise au point de la norme internationale «sustainable procurement» (la future ISO 20400) trouve là sa pleine justification.

Présentation des résultats du Baromètre 2016

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