Mis à jour le 11 octobre 2021

Découvrez le témoignage de Chantal Adjriou, Cheffe du service "Information, Développement Durable et Évaluation Environnementale à la DREAL Hauts-de-France.

Chantal A

Raconte-nous ton histoire avec le Cerdd...

Ta rencontre avec le Cerdd ?

J’ai rencontré le Cerdd en 2010, quand a été engagée la réflexion pour la création d’un Observatoire Climat. Le Cerdd, avec son savoir-faire, est rapidement apparu comme un porteur prometteur de ce sujet si transversal, qui nécessite de mettre en synergie tellement d’acteurs.

Avec le recul, c’était une évolution logique et pertinente, comme l’ont été un certain nombre de choix au cours de ces dix dernières années. Et ça, c’est la grande force du Cerdd. En étant toujours en veille, ou plutôt à l’écoute, tout autant des besoins que de ce qui fait sens, il sait canaliser ses efforts sur les sujets qui ont le plus d’effets leviers, du DD aux Transitions, …. et aux Transformations demain ?

Je me suis aussi rapidement trouvée en situation d’assurer le suivi du Cerdd pour l’État. C’est un drôle d’objet, un GIP, qui demande beaucoup d’attention pour que ses bases soient solides, tout en le préservant de lourdeurs administratives qui pourraient nuire à son agilité. C’est aussi, par définition, un lieu où se débat et se construit l’intérêt public, un groupement où l'on cherche un équilibre et une synergie entre les différentes politiques publiques portées par les uns et les autres. Le Cerdd nous oblige tous à un exercice très salutaire !

En 20 ans, le Cerdd a grandi, quel regard portes-tu sur son évolution ?

20 ans, ça lui va très bien ! Il a l’âge de la majorité et la fougue de la jeunesse…

Je trouve que le Cerdd est très en phase avec la génération qui a 20 ans aujourd’hui, tant par les sujets qu’il porte que par ses modes de faire.

En cela, il est peut-être plus jeune qu’à ses débuts. Une grosse partie de son travail consiste justement à questionner, innover, à refonder des concepts, à dépoussiérer de vieilles méthodes.

Si ces années ont permis au Cerdd d’acquérir une expérience solide, elle est toujours mise au service d’une cure de jouvence de nos politiques, de nos modes d’actions, au service d’une accélération de nos mutations.

Après 20 ans d’existence, on pourrait avoir un centre ressources qui met en avant un savoir pontifiant. Et ce n’est pas du tout le cas.

Peux-tu citer un souvenir fort vécu avec le Cerdd, une anecdote ?

Il y en a plein !

Je retiendrais peut-être le jour où le Cerdd a reçu toute l’équipe du Commissariat Général au Développement Durable du Ministère, et que la réunion s’est finie en haut du terril.

Ça fait très plaisir de voir ses référents parisiens les pieds dans le charbon, et ils étaient ravis de cette visite !

Le Cerdd est très bien connu dans le Ministère, et je mesure, en discutant avec mes collègues des autres régions, que nous avons un outil très précieux dans les Hauts-de-France.

Ta ressource préférée du Cerdd ?

Je pourrais parler de plein de dossiers, mais je voudrais parler de la forme.

Je suis très sensible à l’évolution des formats. Le Cerdd a fait un gros travail sur ce point et c’est essentiel pour rendre le fond accessible.

Il a bien sûr développé les DDTours et le réseau des AmbassadeursDD, qui sont deux dispositifs très efficaces pour démultiplier son action et inspirer par l’exemple un public très divers.

Mais il a aussi investi sur le format vidéo, sous forme de témoignages pour l’ensemble de ses sujets, ou sous forme de petites animations percutantes et pédagogiques comme « Le climat change en Hauts de France, adaptons-nous ! ».

Le Mooc est aussi un outil très pertinent. Je pense à « mon village, ma ville en transition », par exemple. Mais il y a aussi le développement d’outils en ligne comme « Immersion numérique +2°C ? » ou encore « Voyage au centre des transitions économiques ».

Le Cerdd dans 20 ans, à quoi ça ressemblera selon toi ?

On a de fortes chances de voir encore de grosses évolutions de notre société dans les 20 ans à venir. Je ne suis pas trop inquiète pour le Cerdd, pour peu que les acteurs institutionnels continuent de reconnaître qu’ils ont besoin de lui et de le soutenir.

Ses sujets vont évoluer, comme ses modes d’interactions avec un public qui va changer aussi… mais on aura toujours besoin de collectif et de se comprendre pour avancer.

Tire le portrait chinois du Cerdd !

Portrait chinois
© Bogdan Dreava - Nounproject

Si le Cerdd était...

  • Une chanson… « What a wonderful world » de Louis Armstrong, parce que c’est bon de s’en souvenir tous les jours !
  • Un plat… une bonne salade d’été, riche en couleurs et rafraîchissante.
  • Un animal... du plancton. Animal mais végétal aussi, constitué de plein d’organismes différents. Pas spectaculaire mais essentiel à la vie et à la régulation du climat.
  • Un personnage de fiction... Lady Bug ! Parce que c’est la nouvelle héroïne des plus jeunes, parce qu’elle est pleine de charme, agile et créative, et surtout parce qu’elle trouve des solutions aux problèmes avec des bouts de ficelle, mais en s’appuyant sur le collectif.
  • Un hashtag... #HautLesCoeurs, parce que c’est le moment d’avoir du courage et de l’énergie !

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