Mis à jour le 8 mars 2023

Dans le rapport « Le coût de l’inaction face au changement climatique et à la pollution de l’air » publié en décembre 2021, le Cerema propose une méthodologie d’évaluation de ce coût. Cette méthodologie vise à apporter une réponse aux besoins des collectivités pour évaluer leur coût de l’inaction lors de l’élaboration de leur PCAET.

Dans son édition n°5 de 2022 « Évaluer le coût de l'inaction : oui et comment? » , le Club STEP résume quant à lui les clés pour comprendre le coût de l’inaction face aux changements climatiques et à la pollution de l’air, et agir via la planification.

La prise en compte du coût de l’inaction à une échelle territoriale et en matière de transition énergétique, d’adaptation au changement climatique et face à la pollution de l’air est une obligation réglementaire prévue par l’article R2229-51 du code de l’environnement relatif au Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) : « La stratégie territoriale identifie les priorités et les objectifs de la collectivité ou de l’établissement public, ainsi que les conséquences en matière socio-économique, prenant notamment en compte le coût de l’action et celui d’une éventuelle inaction ».

Une méthodologie simple à destination des collectivités

Dans cette note, le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) propose une méthodologie d’évaluation du coût de l’inaction en matière de changement climatique et de qualité de l’air. Cette méthodologie se veut relativement simple, en ce sens qu’elle ne repose pas sur la réalisation d’un exercice de modélisation trop complexe, mais sur l’application de grands principes visant à donner du sens à l’exercice, ainsi que sur l’utilisation de données ou d’outils préexistants. En l’absence de données à une échelle infranationale, les indicateurs proposés (infra) ont pour objectif d’inciter le territoire à initier une réflexion sur le sujet qu’ils recouvrent.

Cette méthodologie vise à apporter une réponse aux besoins des collectivités de disposer d’éléments de méthode pour évaluer leur coût de l’inaction lors de l’élaboration de leur PCAET.

Le coût de l’inaction face au changement climatique et à la pollution de l’air - Cerema

Les clés pour comprendre le coût de l’inaction face aux changements climatiques et à la pollution de l’air, et agir via la planification

Animé par l’ADEME, le Club STEP (Synergies pour la transition énergétique par la planification) réunit depuis 2015 les principaux partenaires porteurs de politiques publiques et relais d’ingénierie en matière de planification territoriale et urbaine, énergie, climat, ai. Ce document, il propose des clés méthodologiques pour comprendre pourquoi et comment évaluer ce coût, et agir notamment en proposant une sélection d’indicateurs.

Les territoires qui souhaitent mettre en œuvre des actions concrètes d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques et d’amélioration de la qualité de l’air, peuvent s’en saisir pour inverser la logique, et mettre en regard le coût de l’action avec celui de l’inaction.

Evaluer le coût de l'inaction : oui et comment ? - Club STEP

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