Depuis 2000, l'ADEME conduit une enquête administrée chaque année auprès d'échantillons représentatifs de la population Française permettant de dresser un tableau des représentations sociales du changement climatique et de leurs évolutions. Chaque année, l'enquête est également réalisée auprès d'un sur-échantillon cible. Cette année il a porté sur les élus locaux qui avaient déjà été interrogés en 2019.
Le rapport de l'année dernière avait fait état d'une certaine stagnation de la sensibilité du public, voire d‘un certain scepticisme quant aux causes et aux conséquences du changement climatique. Cette tendance se confirme cette année. Dans le même temps, la propension personnelle à agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre tend à fléchir. Ces évolutions s'accompagnent d'une progression sensible de la demande de politiques publiques de lutte contre l'effet de serre.
Concernant les élus locaux, on observe une aggravation du pessimisme quant aux conséquences concrètes du changement climatique dans les territoires, qui conduit la majorité des élus interrogés à ressentir la nécessité urgente de politiques d'adaptation. Pour mener à bien de telles politiques, la question du financement vient en tête de leurs préoccupations.
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Depuis 2000, l'ADEME conduit une enquête administrée chaque année auprès d'échantillons représentatifs de la population Française permettant de dresser un tableau des représentations sociales du changement climatique et de leurs évolutions. Chaque année, l'enquête est également réalisée auprès d'un sur-échantillon cible. Cette année il a porté sur les élus locaux qui avaient déjà été interrogés en 2019.
