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Mis à jour le 11 décembre 2017

Le Pays de la Lys Romane fédère deux Communautés de communes du Pas-de-Calais : Artois-Lys autour de Lillers et Artois-Flandres autour d’Isbergues. L’échelle apparaît pertinente pour y susciter durablement une dynamique territoriale, tant petites villes et campagnes de la plaine de la Lys et des contreforts de l’Artois se marient presque naturellement.

Les circuits courts alimentaires y ont la faveur des élus et du conseil de développement, dès lors mobilisés. Leur mobilisation se caractérise par sa transversalité. En effet les actions menées, bien que nombreuses et diversifiées, s’inscrivent toutes dans le cadre de programmes bien identifiés (Plan Climat Energie Territorial, Trame Verte et Bleue, Plan Local de Développement Economique et Stratégie Agriculture Durable en particulier) lesquels, de manière complémentaire, veillent à poursuivre les objectifs énoncés, en 2006, dans la charte de développement durable du Pays. C’est la référence systématique à cette Charte qui garantit la cohérence des actions entre elles et leur donne de l’épaisseur.

Une stratégie pour une agriculture durable fondée sur les enseignements d’un observatoire et d’un diagnostic

l’enjeu de la connaissance des réalités et potentialités agricoles

L’agriculture du Pays de la Lys Romane, en difficulté comme ailleurs, n’en reste pas moins vivace et la pratique de la vente directe à la ferme y est ancienne. De nombreux habitants ont gardé l’habitude d’aller dans la ferme d’à-côté pour s’approvisionner en légumes, en œufs etc. Et les derniers arrivés, les « périurbains », sont également friands de ce type d’échanges.

L’omniprésence de la vente directe de produits de la ferme – dans 25% des exploitations - et le potentiel économique qu’elle représente ont d’abord été révélés à la Communauté de communes Artois-Lys en 2003, lors de la 1re édition de l’Observatoire permanent du changement rural et agricole (OPCRA), un outil proposé par le GRECAT pour élaborer un profil dynamique de l’agriculture locale en vue de faciliter la participation du territoire à son développement. C’est aussi un moyen de provoquer l’appropriation par les Communes des problématiques agricoles.

Ayant ainsi très tôt attiré l’attention des élus (sous l’angle de « micro-filières » initialement) et confortée en 2007 dans un diagnostic confié à la Chambre d’agriculture, la thématique des circuits courts alimentaires inspire le projet agricole du Pays de la Lys Romane. Ce projet, fruit d’une concertation régulière et d’un partenariat profitable avec le monde agricole , se décline dans la Stratégie Agriculture durable du territoire. Celle-ci, dans sa programmation 2012-2014, converge avec la Charte de développement durable du Pays et la politique agricole régionale, une condition pour bénéficier des aides du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais.

Actuellement les trois axes de cette Stratégie Agriculture Durable du Pays de la Lys Romane sont :

  • Agriculture et environnement : vers une agriculture plus intégrée territorialement (lutte contre le ruissellement, réduction des produits phytosanitaires, réduction et valorisation des déchets, économie d’énergie et développement du renouvelable, contribution à la trame verte, MAE)
  • Économie, cadre de vie et patrimoine agricole : les agriculteurs acteurs du paysage et de l’économie locale (vergers, parcelles fleuries, arbres têtards, produits locaux, circuits courts, réseau Savourez la Lys romane, valorisation du patrimoine bâti agricole pour accueillir à la ferme)
  • Hommes et exploitations : adaptation des hommes et de leur outil de travail (accès au foncier pour les porteurs de projet agricole, nouvelles filières, information-communication-TIC, formation et emploi)

Pour mettre en œuvre cette Stratégie et la décliner en actions, le Pays de la Lys Romane emploie une chargée de mission depuis 2008/2009 et réunit annuellement un comité de pilotage. Si elle n’a pas soulevé d’opposition la Stratégie Agriculture durable ne bénéficie pas toujours de l’engouement et de la force de conviction nécessaires à sa mise en œuvre.

Questionner la qualité de notre alimentation à travers les circuits courts, pour en faire un levier de développement local :

Concourir à la dynamique économique locale, tel est le principal enjeu auquel peuvent répondre les circuits courts alimentaires d’après le Pays de la Lys Romane. Toutefois, si ces circuits illustrent de nouveaux modes de commercialisation, ils questionnent aussi sur la qualité de notre alimentation et ses enjeux en terme de santé publique. C’est pourquoi, après avoir participé à un programme EPODE (Ensemble, Prévenons l’Obésité Des Enfants), le Pays de la Lys Romane entend poursuivre son action en conventionnant avec l’association béthunoise Prévart (Prévention Artois) pour continuer de sensibiliser les familles sur ce sujet.

Au Pays de la Lys Romane c’est le lien direct – donc sans intermédiaire - entre le producteur du territoire ou de ses marges et le consommateur du produit vendu (ou celui qui va le cuisiner et le servir dans le cas de la restauration) qui définit le circuit court alimentaire, lequel repose sur la confiance en l’équité de la transaction et en la qualité du bien échangé. La relation qui se crée alors, vecteur de lien social sur le territoire, a ici toute son importance. Le service ainsi rendu par l’agriculteur-vendeur à la population du territoire y est reconnu comme tel.

Aussi pour amplifier l’offre de ce service aux ménages qui le peuplent et leur faciliter l’accès aux produits alimentaires locaux, le Pays de la Lys Romane encourage certes les démarches de ce type mais tout en veillant à les organiser. Regrouper l’offre et raisonner en terme de logistique lui apparaît prioritaire, plutôt que d’additionner les initiatives. D’où l’idée de créer un collectif pour distribuer des paniers de produits de la ferme aux consommateurs locaux et de leur proposer ainsi un nouveau service.

C’est dans le cadre de son Plan Climat Energie Territorial (PCET), dont l’un des dix axes vise à « Consommer autrement, faire de l’habitant un consomm’acteur », que le Pays a pensé et inscrit son action de montage d’un réseau de circuits courts de commercialisation et de transformation de produits de la ferme. Le GIE Paniers de la Lys Romane en figure, non pas un aboutissement, mais une étape dans un processus d’organisation de l’offre, en partant de l’existant.

Le GIE de la Lys Romane, acteur du Pays

Pour tester la pertinence de son idée de distribution de paniers, fin 2009 le Pays de la Lys Romane a réalisé une enquête interne auprès des personnels des deux Communautés de communes et des Communes, pour cerner leurs besoins en produits locaux et leurs préférences quant aux lieux de distribution. Cette enquête, à laquelle environ 80 familles ont répondu, a démontré l’intérêt du projet. Dès lors, en s’appuyant sur la connaissance de son tissu d’exploitations agricoles, le Pays a invité la soixantaine d’agriculteurs susceptibles d’y participer à venir en discuter. Sept se sont déplacés, tous a priori partants pour ce projet. D’eux-mêmes ils ont aussitôt élargi leur cercle en contactant d’autres producteurs. Neuf se sont finalement engagés dans sa concrétisation à savoir, la création du GIE et la livraison des premiers paniers au printemps 2010. La Chambre d’agriculture les a aidés à choisir la forme juridique la plus adaptée et le Pays a largement communiqué sur le sujet (dans son propre magazine et via la presse locale…), diffusé l’information concernant les points de distribution et même édité les premiers bons de commande.

Depuis le lancement une soixantaine de paniers de légumes ou de produits laitiers désormais (un choix élargi dans un second temps) sont ainsi distribués tous les quinze jours, au prix de 13 euros, sur le parking de chacune des deux Communautés de communes, le jeudi soir. Les clients, liés par un abonnement trimestriel, ont aussi la possibilité de venir le chercher sur trois fermes avant 19h.

L’activité de ce GIE vient diversifier l’offre locale laquelle repose également, outre les fermes pratiquant la vente directe, sur une AMAP basée depuis 2008 à Angres et approvisionnée par un producteur de Robecq, et un Point de vente collectif (« Au rendez-vous fermier ») ouvert à Norrent-Fontes en juin 2010.

Sans les avoir à ce jour directement co-financés le Pays de la Lys Romane n’en a pas moins contribué ouvertement à leur avènement, par son ingénierie de montage de projet et ses moyens de communication.

Agriculture & alimentation : des « produits et des hommes » dans l’assiette des collégiens et au menu des touristes

Dynamiser les circuits courts par la restauration collective

Aujourd’hui le GIE Paniers de la Lys Romane livre quatre des cinq collèges du territoire. En effet le Pays a joué volontiers le rôle d’entremetteur. On aborde ici une autre facette de sa démarche en faveur des circuits courts alimentaires. Désireux de sensibiliser les scolaires, et par ricochet leurs familles pour les inviter à donner du sens à leurs achats et comportements alimentaires, l’action du Pays en matière de restauration collective a convergé avec celle du Conseil général du Pas-de-Calais. En réunissant, au second semestre 2010, des producteurs locaux et les gestionnaires et chefs de cuisine des collèges du territoire – dont deux s’approvisionnaient déjà localement - le Pays les a ainsi incités à coopérer, d’abord à titre expérimental. Le premier bilan à l’automne 2011 s’est révélé satisfaisant, les agriculteurs exprimant toutefois le désir d’augmenter les volumes livrés. D’où l’élargissement des cibles vers les cantines des lycées et les restaurants d’entreprise et autres cuisines centrales. A ce jour les lycées n’ont pas encore adhéré à la démarche. Le Pays de la Lys Romane va donc se tourner vers la Région qui en a la charge pour qu’elle sensibilise davantage ces établissements-là. Par contre, attentives à la portée de cette action notamment sur les parents d’élèves, des communes du territoire commencent à manifester auprès Pays un réel intérêt pour engager dans des démarches similaires les cantines de leurs écoles primaires. A l’évidence un mouvement est en cours.

A tel point qu’en 2012 un stand intitulé « Des produits et des hommes » et valorisant les liens existants entre alimentation et agriculture de proximité va tourner d’une cantine à l’autre, au cœur de ces lieux symboliques de partage des repas. Concerner les élèves c’est aussi toucher leurs familles en vue de bonifier leurs habitudes alimentaires et ainsi de « faire boule de neige ».

Dynamiser les circuits courts par le tourisme

Outre sa population et sa jeunesse in situ, le Pays de la Lys Romane, au potentiel touristique reconnu, cible également ceux qui viennent le visiter. C’est à l’Office de tourisme de la Lys Romane qu’il revient ici d’appliquer la stratégie touristique et d’animer la démarche « Savourez la Lys Romane » à laquelle participent toujours des agriculteurs mais associés cette fois à des intermédiaires, ceux des Métiers de bouche (restaurateurs, artisans-bouchers ou boulangers, traiteurs…), et à des propriétaires de tables d’hôtes. En fait, initiée dans la Communauté de communes Artois-Lys dès 2001, et novatrice à l’époque au niveau régional, cette action a été étendue au Pays en 2006. Elle a pour objet la valorisation des savoir-faire et produits locaux tels que le cresson artésien, l’échalote de Busnes ou le lingot du Nord dans un guide touristique riche d’une quarantaine d’adresses de hauts-lieux. Ceux qu’on désigne « ambassadeurs du territoire », et qui se mobilisent aussi sur des salons et des foires, réfléchissent entre eux, au sein d’un mini-comité, à un plan d’actions. Et pourraient cheminer vers l’élaboration d’assiettes ou de menus de pays… Le Pays, lui, aspirant à ce qu’ils fonctionnent à terme en autonomie.

Sur la base d’un véritable projet agricole, le Pays informe, rassemble, mobilise, communique et saisit les opportunités de financement

Du décryptage des actions ci-dessus émergent plusieurs clés méthodologiques concernant l’accompagnement ou le montage de projets agricoles territorialisés et en particulier de circuits courts alimentaires :

Conscient que le monde agricole est en attente vis-à-vis de la Collectivité et considérant son agriculture comme un atout pour le territoire, le Pays de la Lys Romane a pris soin de bâtir un véritable projet agricole, structurant et source d’actions qui viennent ensuite s’inscrire et trouver leurs financements dans les programmes d’aménagement et de développement du territoire. Ainsi la diversification des activités agricoles, par le biais par exemple des circuits courts ou de l’agritourisme, figure dans le Plan local de développement économique (PLDE) tandis que la promotion de l’agriculture durable, sous l’angle du mode de production biologique notamment, relève-t-elle de la Trame verte et bleue (TVB) : ces deux dispositifs étant encadrés par la Région Nord-Pas-de-Calais.

Avant de passer à l’action le Pays veille constamment à rassembler la connaissance existant sur les thématiques qu’il entend travailler par des études, des enquêtes etc. Ainsi sur le plan agri-environnemental teste-il actuellement, comme le Pays du Cambrésis et celui du Ternois pour le Nord-Pas-de-Calais, la démarche de projet ClimAgri, proposée par l’ADEME pour diminuer la consommation d’énergies et les émissions de gaz à effets de serre dans les exploitations agricoles. Par la pratique des circuits courts alimentaires par exemple.

En matière de projets, soit le Pays mobilise les acteurs (personnes ou associations) qu’il a identifiés comme étant les plus pertinents pour porter ceux dont il a eu l’idée, soit il étudie les projets qui remontent jusqu’à lui sur l’initiative d’associations ou d’agriculteurs à titre individuel. Bien sûr il essaie d’orienter les projets dans l’intérêt du territoire tel qu’il le défend dans sa Charte de développement durable, en privilégiant les dynamiques collectives. Ensuite il importe de répartir les rôles et de s’accorder sur un plan de travail, sur la durée nécessaire (de 6 mois à un an ou plus). Réussir à se connaître et à échanger est décisif.

Ainsi trois groupes de travail ont été constitués sur les paniers paysans, la restauration collective et la démarche ClimAgri et se réunissent chaque trimestre ou semestre. Si le Pays est sollicité pour des projets classiques dont l’accompagnement relève d’organismes déjà bien connus, il aiguille leurs porteurs vers ceux-ci (Chambres consulaires, Associations conventionnées…). Dans le cas d’un agriculteur dont le siège d’exploitation est situé aux marges du Pays, celui-ci ne rejette pas sa demande mais cherche à l’intégrer dans une démarche collective (cas d’un producteur-vendeur basé sur la Communauté d’agglomération d’Artois.Comm’ et membre du GIE Paniers de la Lys Romane). Si le Pays ne coopère pas ouvertement avec les territoires alentours, ses techniciens échangent de manière informelle et profitable.

Le Pays communique régulièrement sur son agriculture et les circuits courts alimentaires, par des vecteurs ordinaires et « papiers » mais aussi par le l’évènementiel, invitant le monde agricole à participer à ses manifestations « vitrines » (Fête du Pays, Fête de la pomme tous les 2 ans à la fin octobre, Fête des initiatives durables à Géotopia…). La 1re édition de son opération « Bienvenue dans les fermes du Pays », organisée le 1er dimanche d’octobre avec le GEDA, a connu un tel succès en 2011 (avec plus de 400 visiteurs répartis sur les dix sites d’exploitations agricoles ouverts au public), qu’elle sera reconduite en 2012.

Pour réussir à financer les actions allant dans le sens des objectifs de sa Charte de développement durable le Pays se montre par ailleurs à l’affût de tous les dispositifs innovants. Sur le plan comptable ce sont autant de bouffées d’oxygène y reconnaît-on. Ce n’est donc pas un hasard s’il a été parmi les premiers, de la région Nord-Pas-de-Calais, à être labellisé Pôle d’excellence rurale (PER) de 1re génération (2006). Il s’agissait à l’époque de travailler à la structuration d’équipements touristiques connus ou en devenir et à leur mise en réseau. De 2000 à 2006 ce fut le seul Territoire LEADER + du Nord-Pas-de-Calais, avec un programme d’actions consacré à la valorisation des ressources naturelles et culturelles locales. Actuellement l’enveloppe du FEADER assortie à l’action LEADER (2007-2013) est une source appréciable d’animation et de financement de la synergie environnementale (Plan Agriculture durable, TVB et PCET notamment) du Pays de la Lys Romane.

Parmi les perspectives : faciliter l’accès au foncier par de jeunes porteurs de projets innovants, en agriculture biologique et avec circuits courts

En chemin vers une agriculture durable le Pays de la Lys Romane, déjà bien avancé, fourmille toujours de projets, comme celui de la création d’un atelier collectif de transformation (de légumes par exemple) dont il aimerait voir les producteurs se saisir, pour approvisionner mieux encore la restauration collective. De même, réussir à ouvrir les cantines communales aux circuits courts de commercialisation serait une étape de plus de franchie après l’implication de quatre collèges déjà sur le territoire.

Par ailleurs, le Pays s’apprête à lancer un autre chantier. L’agriculture biologique est encore trop peu pratiquée sur son territoire. Si certains élus souhaitent faciliter ouvertement sa diffusion, d’autres estiment qu’elle finira bien par se développer par elle-même. Un cressiculteur de Blessy travaille ainsi actuellement à sa conversion. Il n’empêche, la décision a été prise de missionner le GABNOR et Terres de liens pour déployer un plan de sensibilisation à l’agriculture biologique d’ici 2014. Le territoire espère en effet servir de terreau au développement de ce mode de production.

Dans le même ordre d’idée le Pays de la Lys Romane va s’attaquer au problème du foncier agricole. Il y a deux ans des jeunes à la recherche de terres pour se lancer dans le maraîchage en agriculture biologique, avec commercialisation des produits en circuits courts, étaient venus le solliciter mais le Pays n’avait alors rien pu leur proposer. Dès la 1re édition de l’OPCRA (2003) l’enjeu de l’accès au foncier libéré par les agriculteurs partant à la retraite a été souligné. Mais la question est complexe et le système foncier verrouillé. Le Pays de la Lys Romane va donc confier à Terres de liens le soin de réfléchir à des pistes d’action sur le thème de l’accès au foncier par des porteurs de projets agricoles innovants, en agriculture biologique et avec circuits courts de commercialisation préférentiellement. L’association s’était déjà penchée sur ce sujet à la demande du Pays, en 2010-2011, dans le but de repérer du foncier susceptible de se libérer et de satisfaire la demande de jeunes candidats à l’installation. Mais cette fois ce sera dans le cadre d’une convention officielle sur la période 2012-2014.

Que les porteurs de projet, parmi lesquels des agriculteurs en circuits courts alimentaires, deviennent acteurs du territoire et rentrent ainsi dans sa vie publique pour lui donner corps : tel est l’ambition du Pays de la Lys Romane !

LEXIQUE

GRECAT : Groupe de recherches et d’études concertées sur les territoires

Partenariat profitable avec le monde agricole : à travers notamment le Groupe d’études et de développement agricole de Béthune-Aire (GEDA, ex-GRDA)

Fiche du projet

  • Action : projet de circuit-court alimentaire
  • Territoire : Pays de la Lys Romane
  • Porteur du projet : Pays de la Lys Romane
  • Date de création : 2005
  • 2 EPCI
  • 35 communes
  • 52 000 habitants
  • Type d’agriculture présente sur le territoire : Grandes cultures, polyculture, élevage
  • Nombre d’exploitations (2010) : 291
  • Part des circuits alimentaires de proximité : 23 % des exploitations commercialisent en circuits courts (2010)

Source : AGRESTE - DRAAF Nord Pas de Calais - Recensements Agricoles 2010 et 2000

  • Stratégie : dynamiques de développement local
  • Points forts : transversalité avec les plans et programmes (PLDE, TVB, PCT...), observation et diagnostique (agricole et enquête citoyenne), opérationnalité, mobilisation et création de liens entre les différents métiers (restaurateur, , gîtes, agriculteurs...), aide au montage de projets...
  • Approche des circuits courts : alimentation, économie territoriale., environnement...
  • Contact : Franck LAINE - Chef de projet du Pays de la Lys romane et Marie AILLERIE - Chargée de mission Développement Local au 03.21.54.60.70

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